Comme vous avez pu le constater et le subir, une baisse massive et brusque a été opérée sur l’ensemble des primes articles et des offres actives depuis le 19 octobre 2023.
Face au mécontentement général suscité par cette baisse, et l’interpellation des organisations syndicales, la Direction de l’exploitation a décidé de faire une campagne pédagogique pour expliquer cette baisse. Il a été ainsi dépêché des rencontres avec les DV, les Directeurs de site ainsi que les organisations syndicales.
Nous attendions une réponse concrète à ce mécontentement : que les primes remontent ! La Direction a reconnu, tout au plus, un problème de forme mais pas de fond. En effet, elle admet, la façon brutale dont cette baisse est intervenue par rapport aux années précédentes tout en mettant en avant une réorientation d’une partie des primes vers le haut de gamme.
Sur le fond, elle assume cette baisse en indiquant que chaque année elle a lieu et qu’il n’y a rien pour elle d’anormal à cela ; Que si elle maintenait le même niveau de primes, les salaires se retrouveraient en forte augmentation, et l’entreprise, dixit la direction de l’exploitation, ne serait pas en mesure de le supporter. Toujours, d’après la direction de l’exploitation, jusqu’au mois de septembre dernier, les vendeurs auraient vu leurs salaires prendre des augmentations avec des taux à 2 chiffres en raison du niveau des primes articles.
Sauf preuve du contraire, quand les vendeurs vendent beaucoup plus de produits en période de fin d’année, l’entreprise, mécaniquement, gagne beaucoup plus d’argent. On voit mal pourquoi alors, elle devrait baisser de façon drastique les primes. Quant aux augmentations à 2 chiffres des vendeurs, chacun confrontera cette affirmation à sa réalité.
La Direction oublie le turn-over gigantesque dans la vente. Les bilans sociaux montrent que la moitié des vendeurs en CDI ont 1 an d’ancienneté ou moins. Cette population, découvre et prend particulièrement de plein fouet cette baisse, et vu l’émoi provoqué, on peut se demander combien seront encore présent à la fin de l’année.
Nous invitons l’entreprise à ne pas sous-estimer le mécontentement provoqué par cette baisse générale des primes. Nous lui demandons de revoir sa politique de rémunération des vendeurs et notamment de remonter rapidement les primes articles à des niveaux décents.
